Aujourd’hui 4 mai, c’est la journée mondiale contre les DRM (Digital Rights Management).
Les DRM, qu’est ce que c’est ? Les DRM sont des protections mises par les fabricants de jeux vidéos, les maisons de disques, etc. Il s’agit donc de programmes qui servent à empêcher les personnes de pirater l’oeuvre. Ca n’a donc pas une mauvaise finalité en soit. Ces logiciels sont présents sur les versions en ligne des produits, mais aussi sur les versions physiques (cd, dvd, etc).
Le problème est qu’ils sont très contraignants car ils vous empêchent par exemple de copier la musique téléchargée légalement de votre pc sur votre lecteur mp3. Un jeu vidéo a vu ses performances réduites de 30% par rapport à son exemplaire piraté.
Plusieurs test ont démontré que les avantages apportés par les DRM ne sont pas suffisant par rapport aux inconvénients.
En plus des lenteurs qu’ils apportent, certains nécessites une connexion internet constante pour vérifier la validité du jeu (qui lui se joue hors ligne). Ils vous empêchent par exemple de récupérer la chanson de votre cd pour la mettre sur une clef usb.
De plus en plus de maisons d’éditions indépendantes vendent leurs livres sans DRM. D’abord, parce que ça leur coûte moins chère (c’est pas donné ces petits logiciels), et ensuite que ça n’a pas d’impact réel sur le piratage ou non des oeuvres. Certaines oeuvres sont mêmes plus achetées lorsqu’elles n’ont pas de DRM, car les consommateurs retrouvent enfin la sensation de liberté.
CD Projekt, fabricant de jeux vidéo, avait promis de ne jamais mettre de DRM. Quelques temps après, ils ont mis un sur leur dernier jeu, The Witcher 2. Ce fut celui qui fut le plus piraté. En effet, certaines personnes ont pris ça comme un challenge (je sais ça fait un peu sale gosse). Depuis, l’entreprise a fait machine arrière et les a retiré des futurs jeux. D’ailleurs, je vous conseille de lire l’article de Numérama sur le sujet.