PirateBox : partager tranquillement avec ses voisins

La pirateBox est un émetteur wifi, non connecté sur Internet, permettant aux personnes d’y envoyer et récupérer des fichiers. Le tout est prévu pour assurer l’anonymat des personnes qui s’y connectent.

Lorsqu’un de vos voisins cherchent un réseau wifi, il voit « PirateBox – Share friendly » en accès libre. S’il se connecte dessus, ouvre un navigateur et tape une url, il tombe sur cette page :

Cette page comporte (suivant les versions) un chat qui permet d’être anonyme ou non suivant le choix.

Si la personne choisit d’en savoir plus sur le concept et clique sur le premier lien, il arrive sur la page suivante :

Ironie, la partie la plus intéressante et aussi celle qui est la moins belle graphiquement et la plus sommaire. Je parle bien entendu du partage de fichier :

L’intérêt de la pirateBox est qu’elle n’est pas connectée sur Internet, ce qui empêche une quelconque surveillance de la part de l’Hadopi. De plus, grâce à une petite batterie (taille d’un smartphone), vous pouvez balader votre piratebox partout où vous allez.
Elle n’est pas très chère, car en comptant 50€ environ de batterie, le tout vous coûte une centaine d’euros.

Bien entendu, j’ai la mienne car je trouve le concept très sympa.

Startup Weekend Bordeaux

Du 29 juin au 1 juillet se tiendra à Bordeaux la deuxième édition de Startup Weekend Bordeaux

L’objectif de ce rendez vous est de, je cite le site officiel, se rencontrer, proposer des idées, voter pour les meilleures, former des équipes, créer de nouveaux produits ou services et présenter leurs résultats devant un jury de professionnels.
Tout le monde est le bien venu, et je pense que ça peut être un bon moyen de rencontrer du monde, découvrir les futurs innovations de demain, …

Un point négatif est que l’entré est de 40€ par personne, en tarif premier inscrit (ce qui laisse supposer que ça pourra être plus cher après).
N’y étant jamais allé, je ne sais pas si ça vaut le coup de payer 40€. Surtout lorsqu’on sait qu’il existe pas mal d’évènements numériques à Bordeaux.

Si quelqu’un y va, je suis preneur d’un retour sur l’évènement.

SCADA : vulnérabilité inquiétante

SCADA, pour Supervisory Control And Data Acquisition (soit Télésurveillance et Acquisition de Données en français), sert à contrôler à distance des éléments présents sur le terrain comme des vannes.
Avant, il fallait envoyer une personne manipuler la vanne, par exemple, alors que grâce à SCADA, on peut le faire depuis un poste de contrôle.

Le système est donc pratique en soit, puisqu’il permet une meilleure réactivité et aussi des coûts moins important (besoin de moins de personne). Mais le problème est que très souvent les systèmes sont faillibles et donc attaquent. Les éditeurs de ces solutions mettent beaucoup de temps à réagir. Et comme ces systèmes sont connectés sur Internet, ça peut vite devenir moche. Imaginons un jour que des terroristes attaquent le système d’une centrale électrique ainsi. Ils en ont la possibilité car ils ont de grandes ressources financières et souvent de bons black hack (hackers utilisant leurs connaissances à des fins néfastes).

Si vous pensez que ça ne risque pas d’arriver, vous avez tord (à mon avis). En 2008, les Etats-Unis d’Amérique et Israël ont mis au point un virus appelé Stuxnet. Son objectif était d’attaquer le système SCADA qui régissait une centrale nucléaire iranienne, et ainsi retarder voir saboter le programme nucléaire iranien.
Il ciblait le système gérant les turbines à vapeur de la centrale. Il a créé une surchauffe des turbines et les a ainsi endommagées voir détruites.
L’objectif a donc été atteint. Mais le problème est qu’il s’est retrouvé accidentellement sur Internet et s’est propagé dans d’autres centrales. Il a au total infecté 45 000 systèmes informatiques, dont 30 000 présents en Iran.

Donc, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve ça inquiétant de savoir que nos centrales électriques, de distribution d’eau, etc, utilisent les systèmes SCADA. Tout en sachant que les distributeurs de ces solutions déconseillent de changer le mot de passe par défaut (qui circule bien entendu sur Internet).

Désavouer un lien vers son site à Google

Bonne nouvelle pour les accros du référencement : Google va proposer un outil pour que les webmaster puissent désavouer un lien vers leur site. Cet outil va permettre ainsi de lutter contre le mauvais référencement.
La nouvelle a été annoncé par Matt Cutts. L’outil devrait apparaitre d’ici 1 à 3 mois.

Cet outil permettra de dénoncer les liens vers votre site, crées par des mauvaises malintentionnées afin de pourrir votre référencement.
Ce genre de pratique est très souvent utilisé : par les partis politiques, les entreprises, etc. Elle est couplée avec la création de sites négatifs, utilisant des mots clefs recherchés. Cela permet aux sites négatifs de prendre la place du « bon » site dans le référencement et faire une mauvaise réputation à la cible.

Gmail vous prévient si un Etat vous espionne

Une petite nouvelle que je voulais partager avec vous.

Gmail vous prévient grâce à un bandeau rouge s’il suspecte qu’un Etat cherche à pirater votre compte. Cette suspicion est basée sur des analyses statistiques.

Bien entendu, la meilleur protection est d’avoir un mot de passe unique pour chaque site et robuste.
Pour ceux qui se demanderaient à quoi ressemble un mot de passe robuste, c’est au moins 8 caractères, avec des chiffres, des lettres en minuscules et majuscules ainsi que des caractères spéciaux. Il ne doit pas lié à vous, c’est-à-dire pas de date d’anniversaire, pas le nom des enfants ou du chien, etc. Toutes ces données étant facilement récupérables (merci les réseaux sociaux).
Dernier point, il ne faut pas non plus le noter sur papier. Pour les stocker, il est recommandé d’utiliser une application spécifique pour ceux qui ont un smartphone, sinon pour les autres un fichier texte (de préférence dans une partition chiffrée sur une clef usb) fera l’affaire.
Pour ceux qui n’auraient pas d’idées pour créer un mot de passe sécurisé, il existe des applications pour ça (sur internet, sur smartphone, ou autre).
Voici un exemple de mot de passe robuste : si#JEw*I7