Kinect qui flique

Microsoft a déposé un brevet pour un nouveau système de DRM lié à Kinect.

L’objectif de ce DRM serait de compter le nombre de personnes devant la télé et d’empêcher la visualisation du film si le nombre est plus important que ce pour quoi on a payé. o_O

Ce qui est magnifique dans ce genre de DRM, c’est qu’au nom de la « culture » on va nous imposer un niveau de flicage que même les gouvernements n’oseraient pas imposer.
En plus, ce genre de procédé pose beaucoup de questions au niveau respect de la vie privée : Kinect regardera-t-elle tout le temps ou juste lorsqu’on regarde un film loué ? Que va-t-il se passer lorsque que des hackers vont mettre à mal le service et pouvoir regarder chez les gens ? Et puis ce n’est pas comme s’il était possible de mettre une photo juste devant kinect ou même l’orienter vers un mur. Ce service fonctionnera-t-il lorsque la lumière sera éteinte ? Si non, Microsoft a-t-il prévu d’imposer qu’on regarde un film avec la lumière forcément allumée ?

Toutes ces questions n’amènent au final qu’à une seule : Notre vie privée mérite-t-elle d’être sacrifié sur l’autel des bénéfices d’Hororywood ?

Pour avoir un ordre d’idée de ce qui pourrait nous attendre, vous pouvez lire 1984 de Orwell et Fahrenheit 451.
Bien sur, cette liste n’est pas exhaustive et si vous avez des livres, films, ou autres à proposer, je suis preneur.

Le transhumanisme

Un article de Korben d’hier parlait d’un monde sans humain : le transhumanisme.

Pour ceux qui ont la flemme de cliquer sur le lien, le transhumanisme est un courant de pensée qui prône l’utilisation de la technologique pour améliorer le corps humain. En gros, ils considèrent que le corps humain est trop imparfait pour pouvoir suivre le flux d’informations important qui va arriver dans les prochaines années. Pour cela, il faudrait avoir recours à la nanotechnologie pour pouvoir continuer à suivre la cadence. Ils voient le cerveau comme un ordinateur qu’il faut apprendre à décrypter afin de pouvoir le modifier et l’améliorer grâce à des implants.

Je trouve ça inquiétant de réduire l’homme à seulement sa capacité à calculer. Certes, il y a un côté « amusant » dans l’idée d’avoir un implant qui permet de penser plus vite ou de sauter plus haut. Mais ce que je trouve sympa actuellement, c’est que pour pouvoir réfléchir plus vite ou sauter plus haut, il faut s’entrainer, en baver pour s’améliorer. Sans cette phase, quel est l’intérêt ? On ne remarquerait même plus cet avantage, si on n’en bavait pas pour l’avoir.
Certes le transhumanisme pourrait permettre une égalité entre les gens, si tout le monde était équipé. Mais premièrement, je ne crois pas que tout le monde le sera, et puis c’est aussi les inégalités physiques qui font que nous sommes uniques. Si tout le monde avait les mêmes capacités, on ferait quasiment tous le même travail et donc énormément de secteurs d’activités ne pourraient plus recruter.

Je suis pour l’utilisation d’implants pour les personnes ayant des handicapes physiques : par exemple l’utilisation de prothèses, ou utiliser son ordinateur par la pensée pour les tétraplégiques. Mais pour ceux qui n’ont pas de problèmes handicapants non.

A ce sujet, je vous conseille le film « Bienvenu à Gattaca », le jeu « Deus ex human revolution » (je trouve qui montre bien la fracture entre ceux qui peuvent avoir une amélioration et les autres).

Le Nexus 4 de Google

MAJ : @JonathanHeitz m’a prévenu que la batterie est en faite retirable car elle n’est retenue que par 3 vis.

Cet article a été rédigé à partir des spécifications techniques fournis par Google et non par un test avec l’appareil. Aussi, je comparais le Nexus 4 avec le Galaxy S3 de Samsung pour la partie technique.

Il y a environ une semaine Google présentait le nouveau smartphone de la gamme Nexus : le 4.
Il est construit par LG et sera décliné en deux versions : 8Go et 16Go.

Commençons par les points négatifs, comme ça, ça sera fait. 🙂

Premier point, il n’est pas prévu que l’appareil ait un slot micro SD, ce qui signifie qu’il n’est pas possible de rajouter de la mémoire au Nexus4. Perso, je n’achèterai pas la version 8Go car une fois l’OS installé et quelques applications, il ne restera pas beaucoup de place. La version 16Go semble déjà plus confortable. Pour vous donner une comparaison, mon smartphone actuelle a 1Go interne et 8Go via une micro SD. Il me reste 1Go de libre sur la micro SD et 250Mo (soit un peu moins d’un quart de Go) sur le stockage interne.

Autre point négatif, il ne sera pas possible de retirer la batterie. Ceux qui ont lu mon avis sur le One-X de HTC se rappelleront que je trouve ça vraiment négatif (plus que le manque de carte SD).

Dernier point négatif, le Nexus 4 ne sera pas doté d’une antenne 4G. Bon pour être franc, ça je m’en fiche car d’ici que la 4G soit déployée, utilisable et apporte un vrai plus par rapport au HSPA+, on aura tous surement changé de smartphone.

Enchaînons maintenant sur les points positifs.

Le processeur est un Qualcomm Snapdragon(TM) S4 Pro 4 coeurs cadencé à 1,5GHz. Ce qui signifie pour ceux qui ne le savent pas, que le processeur a 4 unités permettant de faire les calculs. Sur nos ordinateurs actuels, nous avons 4, 8 ou 16 coeurs suivant les pc. Plus la fréquence est élevée (ici 1,5GHz) plus le processeur actualisera et traitera vite les calculs qui lui sont demandés. Donc plus la fréquence est élevée, mieux c’est pour l’utilisateur.
Pour comparer, le Galaxy S3 de Samsung est un 4 coeurs cadencé à 1,4GHz.
En plus, ce processeur est économe niveau énergie ce qui évite de voir la batterie tomber très rapidement.

Coté RAM (appelée aussi mémoire vive), le Nexus 4 aura 2Go. La pareil plus vous avez de RAM et plus sa fréquence est élevée mieux c’est. Google n’a pas communiqué quant à la fréquence de la RAM du Nexus.
2Go de RAM est énorme sur un smartphone, pour comparer le Galaxy S3 possède 1Go.

L’écran fera 4,7 pouces (le Galaxy S3 fait 4,8 pouces). Honnêtement, la taille de l’écran n’est pas un point que je regarde spécialement car je trouve que les smartphones deviennent trop grands.
La résolution sera de 1 280 x 768 pixels contre 1 280 x 720 pixels pour le Galaxy S3. Cependant ce dernier a un écran super AMOLED ce qui fait que sa qualité est supérieure à celle du Nexus 4.

Les dimensions du Nexus 4 sont de 133,9mm (longueur) x 68,7mm (largeur) x 9,1mm (épaisseur). Le Galaxy S3 fait 137mm (longueur) x 70,6mm (largeur) x 8,6mm (profondeur). Le Nexus 4 est un peu plus petit que le Galaxy S3, et franchement j’aime autant.
Par contre, il est plus lourd (139g contre 133g pour le Galaxy S3).

Le Nexus 4 aura une batterie de 2 100 mAh tout comme le Galaxy S3.
Point amusant, la recharge du Nexus 4 se fera sans fil. Il suffira de le poser sur un tapis compatible pour qu’il se recharge. Ca fait gadget mais je trouve ça marrant (après à voir comment ça se comporte sur le long terme et voir si ça a une influence négative sur le temps de recharge).

Niveau OS, il aura Android 4.2 (Jelly Bean). Etant donné que c’est le téléphone officiel de Google, il pourra faire les mises à jours vers les nouvelles versions d’Android avant les autres smartphones (pas grand intérêt sauf pour ceux qui veulent tout avoir avant les autres :)).

Finissons avec un dernier point positif et non des moindres : son prix. La version de 8Go (que je vous conseille) sera vendu à 299€ tandis que la version 16Go sera à 349€.
Il s’agit, à mon sens, du meilleur rapport qualité prix pour les smartphones haut de gamme.
Il rivalise avec le Galaxy S3 qui lui est à 500€.

En conclusion, ce smartphone possède des caractéristiques très intéressantes, un prix concurrentiel mais a deux défauts embêtants : l’absence de slot micro SD et la batterie non amovible. A vous de voir si ces deux points négatifs sont bloquants ou non.