Un article de Korben d’hier parlait d’un monde sans humain : le transhumanisme.
Pour ceux qui ont la flemme de cliquer sur le lien, le transhumanisme est un courant de pensée qui prône l’utilisation de la technologique pour améliorer le corps humain. En gros, ils considèrent que le corps humain est trop imparfait pour pouvoir suivre le flux d’informations important qui va arriver dans les prochaines années. Pour cela, il faudrait avoir recours à la nanotechnologie pour pouvoir continuer à suivre la cadence. Ils voient le cerveau comme un ordinateur qu’il faut apprendre à décrypter afin de pouvoir le modifier et l’améliorer grâce à des implants.
Je trouve ça inquiétant de réduire l’homme à seulement sa capacité à calculer. Certes, il y a un côté « amusant » dans l’idée d’avoir un implant qui permet de penser plus vite ou de sauter plus haut. Mais ce que je trouve sympa actuellement, c’est que pour pouvoir réfléchir plus vite ou sauter plus haut, il faut s’entrainer, en baver pour s’améliorer. Sans cette phase, quel est l’intérêt ? On ne remarquerait même plus cet avantage, si on n’en bavait pas pour l’avoir.
Certes le transhumanisme pourrait permettre une égalité entre les gens, si tout le monde était équipé. Mais premièrement, je ne crois pas que tout le monde le sera, et puis c’est aussi les inégalités physiques qui font que nous sommes uniques. Si tout le monde avait les mêmes capacités, on ferait quasiment tous le même travail et donc énormément de secteurs d’activités ne pourraient plus recruter.
Je suis pour l’utilisation d’implants pour les personnes ayant des handicapes physiques : par exemple l’utilisation de prothèses, ou utiliser son ordinateur par la pensée pour les tétraplégiques. Mais pour ceux qui n’ont pas de problèmes handicapants non.
A ce sujet, je vous conseille le film « Bienvenu à Gattaca », le jeu « Deus ex human revolution » (je trouve qui montre bien la fracture entre ceux qui peuvent avoir une amélioration et les autres).