L’Equateur accorde le satut de réfugié politique à Assange

Julian Assange, fondateur de Wikileaks, s’est réfugié depuis 2 mois dans l’ambassade équatorienne de Londres.

Il est recherché par la justice suédoise pour une affaire de viol. Mais tout le monde craint que cette raison ne soit qu’une excuse pour ensuite l’envoyer aux USA. Les états unis d’amérique souhaiteraient pouvoir le juger pour les fuites que diffusent Wikileaks.
Ils veulent le juger devant un tribunal militaire pour espionnage. Si c’était le cas, il risquerait la prison à vie ou même la peine de mort.

L’Equateur est un pays connu pour son aversion envers les USA. Aussi Assange s’est réfugié dans leur ambassade londonienne afin d’échapper à l’extradition vers la Suède, acceptée par la cour anglaise. Il a fait officiellement sa demande de réfugié politique le 16 juin. Depuis hier, le gouvernement anglais menace l’Equateur d’investir leur ambassade. Cet acte étant illégal, ils cherchent à demettre l’ambassade de son statut grâce à une loi anglaise. Ainsi, la police pourrait l’envahir. En attendant, des agents restent devant le bâtiment.
Aujourd’hui, à 14h heures de Paris, l’Equateur a accepté la demande d’Assange, tout en rappelant que la convention de Vienne interdit au pays d’envahir une ambassade et quelques autres points de droit à l’attention du gouvernement anglais. L’Angleterre a affirmé qu’elle n’accorderait pas de sauf-conduit à Assange.

Donc si on résume l’histoire officielle, le gouvernement anglais menace d’envahir une ambassade seulement parce qu’une personne, qui n’est pas inculpé actuellement, est demandé par un autre état dans le cadre d’un viol. Alors certes, un viol est quelque chose de grave. Mais cela explique-t-il la menace d’entrer illégalement dans une ambassade, qui rappelons le est considéré comme territoire du pays de l’ambassade ?
Il est clair que le gouvernement anglais a subit des pressions de la part des USA, ce qu’affirme un diplomate anglais sous le couvert de l’anonymat.

En conclusion, il est ironique que ce soit un pays qui ne respecte pas la liberté d’expression qui accueille un de ses farouches partisans afin d’échapper à la peine de mort dans un pays présidé par un prix nobel de la paix.