Les promises en javascript

Aujourd’hui, il s’agit d’un article un peu plus technique, car je vais vous parler des promises (promesses en français) en javascript.

L’objectif n’est pas de faits un tuto sur le sujet mais plus de vous faire les découvrir. Il existe plein de très bons tutos sur le sujet sur le web.

Les promises, qu’est-ce que s’est ?

Il s’agit d’une nouveauté EMACScript 6, dernière norme javascript, ce qui signifie que pour IE vous pouvez oublier. 😊

L’intérêt des promises d’avoir, entre autre, un état fait et un échec. Vous lancez des appels ajax et vous pouvez dire dans votre code d’exécuter tel code en cas de retour de vos appels. Ca permet d’avoir des appels asynchrones mais de pouvoir facilement traiter leurs retours.
Votre code gagne ainsi en lisibilité mais aussi en efficacité.

Si vous souhaitez l’utiliser mais avec des navigateurs plus vieux, il existe la libraire Q qui permet la rétrocompatibilité (d’après ce que j’ai pu tester) mais aussi un tableau de promises. Ainsi lorsque toutes vos promises sont revenus, vous pouvez lancer le code voulu.

En résumé, si vous faites une nouvelle application web, je vous conseille de vous intéresser aux promises avant de commencer à code, ainsi qu’à la librairie Q. Ça devrait fortement vous faciliter la vie.

Customiser une balise select

Mise à jour du 15/01/2014 à 16h49 : Evitez d’utiliser une image comme background pour le select car Chrome ne l’affiche pas contrairement à la couleur.

Article initiale : Bonjour à tous,

Je me suis pris la tête pour arriver à customiser un select. Je me suis dis que ça pourrait vous intéresser, aussi je vous partage mes trouvailles.

Pour ceux qui ne connaissent pas le select c’est ça : .
Par défaut, un select n’est pas super sexy. Et ce n’est pas très facile de le modifier.

Voyons ensemble comme le rendre un peu plus sympa.

Code HTML


<!DOCTYPE HTML>
<head>
<meta name="charset" content="UTF-8"/>
<link rel="stylesheet" type="text/css" href="urlDuFichier/nomDuFichierCSS.css" title="style1"/>
</head>
<body>
<form action="urlDuTraitementDesDonnes" method="POST">
<select id="monSelect" name="monSelect">
<option value="1">Oui</option>
<option value="0">Non</option>
</select>
</form>
<body>

Là rien de bien exceptionnel, c’est une page web basique.

Partie CSS

Coté CSS, on va customiser le select ainsi (on le met dans « nomDuFichierCSS » qu’on a mis dans la balise link rel du head coté html):

select{
background : #DAEAF9;
border : 1px solid black;
border-radius : 5px;
padding : 3px;
}

On met une image de fond pour le select ou une couleur, c’est l’utilité du background. Si vous mettez une image, mettez aussi une couleur en fin de la ligne au cas où. En général, je vous conseille la couleur à l’image. Ensuite, on met un bord d’un pixel d’épaisse, continu et noir. C’est l’utilité du border. Le border-radius, lui sert à arrondir les coins du select.
Le padding nous permet d’avoir un petit espace intérieur de 3pixel.

Voila ce que ça donne :

Notre select est un peu plus joli, mais ce bleu n’est pas du meilleur effet. On peut le surcharger, en partie, grâce au css suivant.

option:hover{
background : img('UlrDeLimageDeFond.jpg') #CouleurRGB;
}

Ce qui nous donne :
select
La souris était sur le Oui quand j’ai fait l’imprim écran (moins chiant que de modifier les styles WordPress 🙂 ).
select2
Cet imprim écran a été fait quand la souris n’était plus sur un option.

Donc quand la souris est sur un option, on n’a plus le fond bleu, mais si on met la souris ailleurs, il revient.

Voilà comment modifier un select, sans pour autant passer par des div ou des ul li couplés à du js voir du jquery. L’avantage de cette méthode est que le select reste facilement utilisable sur mobile, contrairement à beaucoup d’autres méthodes.
J’espère que ça pourra en aider certains d’entre vous.
Pour information, cette solution ne fonctionne pas sous IE7.

Bonnes pratiques de développement : 1er partie – les sessions

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, je fais un petit article sur le développement, et plus particulièrement l’utilisation des sessions.
Je pense que pour beaucoup d’entre vous qui font du développement c’est une notion bien connu, mais ça ne fait pas de mal de faire une piqûre de rappel.

La session : quézako ?

La session est une période de temps durant laquelle le client est connecté de façon unique sur un serveur.
Pour cela, très souvent, nous (les développeurs) mettons des informations liées au client dans la session du serveur afin de pouvoir savoir qui réalise l’opération.
Exemple en php :
$idUser = $_SESSION['idUser'];
Dans l’exemple ci-dessus, on récupère l’identifiant unique de l’utilisateur présent en session

Les sessions sont indispensables dans tout site actuel. Cependant, ça devient vite fourre tout.

La bonne utilisation des sessions

La session ne doit en principe stocker que les informations qui servent partout sur le site. Habituellement, il s’agit du numéro d’identifiant de l’utilisateur de la base de données. En effet, ce nombre permet de savoir qui est la personne, puisqu’il est unique (un peu comme votre numéro de sécurité sociale).
Si un site affiche sur toutes ses pages le nom de la personne, alors il peut être intéressant de le mettre en session aussi afin de ne pas faire des requêtes en base à chaque chargement de pages. Encore qu’il existe d’autres solutions que la session dans ce cas (la mise en cache par exemple).

Le problème est que très souvent des développeurs inexpérimentés se servent de la session comme un fourre tout.

    Quelques exemples véridiques de session fourre tout :

  • la liste de résultat d’une recherche mise en session. Pas les critères de la recherche, mais bien la liste de résultats. o_O
  • la liste des communes des départements
  • des formulaires entiers
  • etc
  • Les impacts d’une mauvaise utilisation

    Cette partie va plus porter sur le fonctionnement java, mais reste vrai en général.
    Le problème de mettre tout et n’importe quoi en session, c’est qu’elle est stockée en mémoire vive et reste rempli tant que l’utilisateur est connecté. S’il se déconnecte, la session se vide, mais s’il ne le fait pas (ferme son navigateur par exemple), la session reste en mémoire tant que le time out du serveur n’est pas arrivé (très souvent c’est 30min).
    Si vous n’avez qu’un utilisateur sur votre site, mettre tout en session n’est pas un problème, votre serveur tiendra la charge. Mais maintenant imaginez un site comme chronodrive. S’ils utilisent à tort la session, le serveur tombera très rapidement.
    J’ai déjà vu sur certains projets sur lesquels j’intervenais, des serveurs qui tombaient à cause de la trop grosse utilisation de la mémoire par le processus java dû à une mauvaise gestion de la session.

    Les remèdes

    Si vous en êtes au début de votre développement, préférez les requetes en base ou l’utilisation du cache pour les informations non essentielles.
    Il vaut mieux avoir une base de données bien pensée, avec des requêtes optimisées, qu’une session qui récupère la moitié de la BDD à cause des temps d’accès.

    Si vous avez déjà développé votre site et que ce dernier ne tient pas la charge, vous avez deux solutions : la première vous essayez de mettre en place un cache et vous allégez la session. La deuxième, vous n’avez qu’à tout recoder. j’exagère un peu mais j’ai déjà eu affaire à des projets où ça a été la seule solution. En effet, la session était une vrai poubelle et la BDD n’était pas optimisée. Aussi dès qu’il y avait 10 utilisateurs en simultanés sur le site, ce dernier s’effondrait.

    Pour conclure, la session est un outil très pratique, mais elle ne doit servir qu’à stocké des informations indispensables au bon fonctionnement du site. Quand ça dépasse une dizaine de variable (et encore, là je suis très généreux) c’est qu’il y a un problème dans votre site et que vous devriez le repenser (revoir son architecture, la BDD, etc).