Une version d’Android plus rapide

Des développeurs ont créé Linaro, une solution Open Source qui permet d’augmenter la rapidité d’Android.

Cette solution permet de gagner entre 30 et 100% en rapidité, car ils ont recompilé le noyau en fonction des différents processeurs.
Au lieu, de télécharger un android pour un téléphone spécifique, vous téléchargez un android pour le processeur de votre téléphone. Ainsi, le noyau est optimisé pour ce processeur ce qui permet d’avoir ce gain de rapidité.
Ce genre d’optimisation était utilisée pour les anciens ordinateurs afin de pailler aux limitations de composants.

Bien entendu, cette trouvaille intéresse grandement les développeurs de CyanogenMod, qui ont prévu d’intégrer ces optimisations dans les prochaines versions qu’ils sortiront.

Leap Motion : utiliser son pc comme Tony Stark

La société Leap Motion a inventé un boitier permettant d’utiliser son navigateur qu’avec les mains.

L’objectif de ce boitier est de remplacer la souris et le clavier.
Il se branche sur le port USB, est petit, a un joli design et ne coute que 70$.

(image prise sur le site de Leap Motion)

Franchement, je vous conseille d’aller voir la vidéo que Leap Motion a mis sur Youtube.
Je trouve le concept super bluffant, surtout quand on voit la précision.

Autre point sympa, la société vous envoie le SDK pour que vous puissiez développer votre propre programme. Ils vous demandent juste d’expliquer ce que vous voulez faire et si vous souhaitez partager ou vendre votre développement sur leur market.

Plus j’y réfléchis, plus je pense que je vais m’en prendre un.

PirateBox : partager tranquillement avec ses voisins

La pirateBox est un émetteur wifi, non connecté sur Internet, permettant aux personnes d’y envoyer et récupérer des fichiers. Le tout est prévu pour assurer l’anonymat des personnes qui s’y connectent.

Lorsqu’un de vos voisins cherchent un réseau wifi, il voit « PirateBox – Share friendly » en accès libre. S’il se connecte dessus, ouvre un navigateur et tape une url, il tombe sur cette page :

Cette page comporte (suivant les versions) un chat qui permet d’être anonyme ou non suivant le choix.

Si la personne choisit d’en savoir plus sur le concept et clique sur le premier lien, il arrive sur la page suivante :

Ironie, la partie la plus intéressante et aussi celle qui est la moins belle graphiquement et la plus sommaire. Je parle bien entendu du partage de fichier :

L’intérêt de la pirateBox est qu’elle n’est pas connectée sur Internet, ce qui empêche une quelconque surveillance de la part de l’Hadopi. De plus, grâce à une petite batterie (taille d’un smartphone), vous pouvez balader votre piratebox partout où vous allez.
Elle n’est pas très chère, car en comptant 50€ environ de batterie, le tout vous coûte une centaine d’euros.

Bien entendu, j’ai la mienne car je trouve le concept très sympa.

Startup Weekend Bordeaux

Du 29 juin au 1 juillet se tiendra à Bordeaux la deuxième édition de Startup Weekend Bordeaux

L’objectif de ce rendez vous est de, je cite le site officiel, se rencontrer, proposer des idées, voter pour les meilleures, former des équipes, créer de nouveaux produits ou services et présenter leurs résultats devant un jury de professionnels.
Tout le monde est le bien venu, et je pense que ça peut être un bon moyen de rencontrer du monde, découvrir les futurs innovations de demain, …

Un point négatif est que l’entré est de 40€ par personne, en tarif premier inscrit (ce qui laisse supposer que ça pourra être plus cher après).
N’y étant jamais allé, je ne sais pas si ça vaut le coup de payer 40€. Surtout lorsqu’on sait qu’il existe pas mal d’évènements numériques à Bordeaux.

Si quelqu’un y va, je suis preneur d’un retour sur l’évènement.

SCADA : vulnérabilité inquiétante

SCADA, pour Supervisory Control And Data Acquisition (soit Télésurveillance et Acquisition de Données en français), sert à contrôler à distance des éléments présents sur le terrain comme des vannes.
Avant, il fallait envoyer une personne manipuler la vanne, par exemple, alors que grâce à SCADA, on peut le faire depuis un poste de contrôle.

Le système est donc pratique en soit, puisqu’il permet une meilleure réactivité et aussi des coûts moins important (besoin de moins de personne). Mais le problème est que très souvent les systèmes sont faillibles et donc attaquent. Les éditeurs de ces solutions mettent beaucoup de temps à réagir. Et comme ces systèmes sont connectés sur Internet, ça peut vite devenir moche. Imaginons un jour que des terroristes attaquent le système d’une centrale électrique ainsi. Ils en ont la possibilité car ils ont de grandes ressources financières et souvent de bons black hack (hackers utilisant leurs connaissances à des fins néfastes).

Si vous pensez que ça ne risque pas d’arriver, vous avez tord (à mon avis). En 2008, les Etats-Unis d’Amérique et Israël ont mis au point un virus appelé Stuxnet. Son objectif était d’attaquer le système SCADA qui régissait une centrale nucléaire iranienne, et ainsi retarder voir saboter le programme nucléaire iranien.
Il ciblait le système gérant les turbines à vapeur de la centrale. Il a créé une surchauffe des turbines et les a ainsi endommagées voir détruites.
L’objectif a donc été atteint. Mais le problème est qu’il s’est retrouvé accidentellement sur Internet et s’est propagé dans d’autres centrales. Il a au total infecté 45 000 systèmes informatiques, dont 30 000 présents en Iran.

Donc, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve ça inquiétant de savoir que nos centrales électriques, de distribution d’eau, etc, utilisent les systèmes SCADA. Tout en sachant que les distributeurs de ces solutions déconseillent de changer le mot de passe par défaut (qui circule bien entendu sur Internet).