[Humeur] Les questions en fin d’articles

Bonjour à tous,

Pour ce premier article de l’année et en cette fin de période de fêtes où tout le monde est joyeux, il est de bon ton pour moi de pousser un nouveau coup de gueule ! (Mon côté Grinch peut-être)

Mon coup de gueule du jour est dédié aux… questions en fin d’articles ! Vous voyez de quoi je parle ? Tous ces sites qui, à chaque news, articles ou le moindre truc publié, se sentent obligés (ou sont peut-être tout simplement obligés) de finir par une question !

Exemple : « la sortie du jeu trucmuche est repoussée de trois mois. Et vous est-ce que vous attendez la sortie de trucmuche ? »

Exemple (bis) : « les avantages et les défauts de trucmuche sont… Et pour vous quelles sont les avantages et défauts de trucmuche ? »

RAAAAAaaaaaaaaahhhhhh !!!

Tout d’abord, je n’ai rien contre les articles qui terminent par une question mais à la condition que se soit justifié. Ce qui m’horripile vraiment c’est le fait d’en mettre à toutes les sauces sans même se préoccuper de la cohérence du texte ! J’ai vu des articles de fond très bien menés de l’introduction jusqu’à une vraie conclusion argumentée et juste derrière terminer par une question moisie !

Pour moi la question de fin d’article n’est rien d’autre que du mauvais racolage pour forcer la publication de commentaires et c’est aussi élégant qu’une prostituée au pied de son van !

Mais que cela ne nous fasse pas perdre de vu l’essentiel : Bonne et joyeuse année 2016 sur le site de Dvalin !

Et vous, vous êtes plutôt Noël ou jour de l’an ?

Un serveur HTTP en Python

Bonjour à tous,

Pour mon premier post (un grand moment ;)) je vous propose une astuce que j’ai récemment découvert : monter un serveur HTTP en Python et surtout… en une ligne de commande !

Prenons une situation concrète (mais pas la seule) : vous êtes en déplacement chez des potes pour un week-end LAN et vous souhaitez en profiter pour échanger vos photos de vacances mais pas de bol, personne n’a de clé USB. Mais que faire ? Et bien la réponse est simple : lancer un serveur HTTP Python en ligne de commande :

python -m SimpleHTTPServer 80

Et vos potes n’auront plus qu’à entrer votre adresse IP locale pour tout récupérer.

PirateBox : partager tranquillement avec ses voisins

La pirateBox est un émetteur wifi, non connecté sur Internet, permettant aux personnes d’y envoyer et récupérer des fichiers. Le tout est prévu pour assurer l’anonymat des personnes qui s’y connectent.

Lorsqu’un de vos voisins cherchent un réseau wifi, il voit « PirateBox – Share friendly » en accès libre. S’il se connecte dessus, ouvre un navigateur et tape une url, il tombe sur cette page :

Cette page comporte (suivant les versions) un chat qui permet d’être anonyme ou non suivant le choix.

Si la personne choisit d’en savoir plus sur le concept et clique sur le premier lien, il arrive sur la page suivante :

Ironie, la partie la plus intéressante et aussi celle qui est la moins belle graphiquement et la plus sommaire. Je parle bien entendu du partage de fichier :

L’intérêt de la pirateBox est qu’elle n’est pas connectée sur Internet, ce qui empêche une quelconque surveillance de la part de l’Hadopi. De plus, grâce à une petite batterie (taille d’un smartphone), vous pouvez balader votre piratebox partout où vous allez.
Elle n’est pas très chère, car en comptant 50€ environ de batterie, le tout vous coûte une centaine d’euros.

Bien entendu, j’ai la mienne car je trouve le concept très sympa.

Les différences entre le peer-to-peer et le direct download

Quelles différences peut-il bien y avoir entre le peer-to-peer (P2P) et le direct download (DDL), étant donné que les deux servent à télécharger des fichiers (légaux ou non) ?

Le P2P, c’est la connexion entre les pc de utilisateurs qui veulent le fichier et celui de ceux qui le possèdent. Les gens qui ont le fichier ne gagnent pas d’argent avec cet échange. Ils le font juste pour partager.

Le DDL, c’est l’utilisation de serveurs qui centralisent les fichiers. Aussi les personnes qui veulent le fichier se connectent sur ces serveurs. L’intérêt pour ceux possédant les serveurs est qu’ils peuvent gagner de l’argent grâce aux publicités et en faisant payer des comptes (comme le cas de Mégaupload). En gros, ils ne produisent pas le fichier mais gagnent quand même de l’argent avec, contrairement avec le P2P.

La charge sur le réseau est plus facilement absorbable pour les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) car les demandes ne sont pas centralisés vers un même serveur (et donc un même point géographique), mais réparties entre différents points.
Les demandes étant groupées vers un même point pour le DDL, il est plus facile pour la justice de couper les accès (toujours le cas de Megaupload). Il suffit pour ça de déconnecter les serveurs. Ce qui n’est pas possible avec le P2P puisque chaque ordinateur du réseau peut partager le fichier.

En conclusion, à mon avis le P2P est bien meilleur que le DDL. Que ce soit pour les FAI ou la philosophie derrière le partage du fichier.